Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE AUX ALIENS QUI ONT MANQUÉ NOUS TUER
LA PIÈCE AUX ALIENS QUI ONT MANQUÉ NOUS TUER

LA PIÈCE AUX ALIENS QUI ONT MANQUÉ NOUS TUER

LA pièce dans laquelle nous venons d’entrer Immanuel et moi, retient toute mon attention. Le sol est lisse, de dalles de marbre noir. Des volutes de fumées s’échappent des interstices entre les dalles.
Et devant nous, trois personnes. Très étranges.
Petits, gris, avec une tête disproportionnée. Des yeux énormes, brillants, métalliques. Des doigts, légèrement palmés. Une peau flasque et grise, et parcourue de minuscules écailles.
Ils sont apparemment agressifs, car ils nous attaquent. Ils ont des épées doubles, mais différents de celles de chez nous. La lame brille légèrement, et ils émettent une onde sourde, et malsaine.
Je prends mon poignard. J’attaque. Leurs armes me frôlent dangereusement.
J’allais faire remarquer à Immanuel qu’il pourrait m’aider à lutter, quand je me rappelle que le prophète n’a pas le droit d’enlever la vie.
Je tue le premier. Reste deux.
Un homme apparaît alors.
Je souris en le reconnaissant. Nous faisons tous les deux apparaître une épée double, et commençons à combattre. Il en tue rapidement un, et moi un autre. Tandis qu’Immanuel court sauver les âmes des choses qui nous avaient attaqué, je m’adresse à l’homme vêtu entièrement de noir.
-Merci, sire.
-De toute façon, il n’y avait rien à faire à part visiter des pièces avec les chevaliers.
Je reconnais là la façon de penser de mon interlocuteur.
-Savez vous qui sont ces personnes ?
-On appelle ça des aliens. Ce sont eux qui font les agroglyphes. Intervient Immanuel.
Il enchaîne, après une petite réflexion.
-Je ne crois pas vous connaître.
-Je suis Onyx d’Emeraude.
Immanuel est choqué.
-Je connais votre vie… Vous êtes un combattant incroyable, et un roi juste.
-Il suffisait de me voir combattre pour le savoir.
Puis, il s’évapore, avec un sourire moqueur.
Nous nous regardons, Immanuel et moi, puis nous dirigeons naturellement vers la sortie. Le prophète me sourit tendrement, lorsque nous passons la porte.
J’ai peur pour Ignis.

Autrice : Jécrivaine, sous le pseudo « Jécrivaine »

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