Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE DU PETIT PRINCE
LA PIÈCE DU PETIT PRINCE

LA PIÈCE DU PETIT PRINCE

Cette pièce a été découverte par Amayelle

Le changement de température est saisissant. Une matière chaude et jaune s’étend en petits grains brulants devant moi.
-C’est quoi, Immanuel?
-C’est du sable. Cette pièce semble être un désert.
-Sortons vite.
L’atmosphère est étouffante. La chaleur monte, et le sable chaud sous mes pieds nus me brûle. Une simple brise, que je jurerai chaude par ordinaire, rafraichit légèrement ma nuque.
Nous avançons lentement. Immanuel est légèrement avantagé, car il porte de fines chaussures de cuir. Il avance, et se retourne de temps en temps, en saisissant ma main pour m’aider.
Il fait chaud. Je n’ai jamais été soumise à une aussi forte chaleur de toute ma vie. Nous ne parlons pas. Notre gorge est sèche.
C’est alors que j’aperçois au loin, un homme, désemparé, aux côtés d’une sorte de machine de métal et d’un petit enfant vêtu de vert. Ces personnes semblent irréelles, mais bon, pour une personne normale, je suis certainement un mirage.
Les deux personnes ne nous ont pas vu.
Nous avançons, mais en leur jetant de fréquents coups d’oeil.
-C’est le petit prince… murmure Immanuel.
Je ne le connais pas, mais lui, semble impressionné de voir l’enfant.
Nous sommes près de la porte. Nous l’ouvrons, et alors, des paroles me viennent à l’oreille. Jusque là, les inconnus étaient trop loin pour que je puisse les entendre, mais là, c’est clair.
Une voix d’enfant, claire et franche:
-Dessine moi un mouton!
Je sors de la pièce tandis qu’Immanuel sourit. Je n’ai pas compris.

Autrice : Jécrivaine, sous le pseudo « Jécrivaine »

Ce texte s’apparente à une fanfiction. Certains de ses éléments sont relatifs à l’univers de la série Les Chevaliers d’Emeraude, écrite par Anne Robillard.
Partager...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *