Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE DE L’ORDINATEUR
LA PIÈCE DE L’ORDINATEUR

LA PIÈCE DE L’ORDINATEUR

J’entrais dans cette pièce totalement ébranlée par ce que je venais de vivre la la pièce des romances brisées, et je ne pris même pas la peine de regarder autour de moi avant de m’effondrer sur le sol et de sombrer dans un sommeil peuplé de cauchemars.

Je me réveillais quelques heures plus tard, reposée, l’esprit plus clair ; j’observais alors les alentours.
Je me trouvais sur une petite plateforme entourée d’une barrière de sécurité, a plus d’une dizaine de mètres du sol.La encore, il n’y avait aucune fenêtre, la lumière provenait de lampes jaunâtres placées un peu partout sur les murs, et de deux grands ronds bleu brillant face à moi, soufflant un air frais.
Partout, des circuits, des fils…
On aurait dit l’intérieur d’un immense ordinateur. Cette pensée me glaça et j’essayais de repérer une porte de sortie, mais il n’y avait absolument rien, et je ne comptais pas revenir en arrière.
Un bruit de pas résonant sur une passerelle en contrebas attira mon attention. Je jetais un coup d’œil rapide : un petit personnage ressemblant à genre de gnome, habillé d’une combinaison jaune, marchait sur une coursive environs 2 mètres en dessous de ma plateforme. Je jaugeais rapidement la distance…
D’un bond je sautais par dessus la rambarde et atterrit avec fracas pile devant le gnome qui poussa un petit cri strident. Sans perdre de temps je dégainait une de mes dagues et lui plaçait la lame plus effilée sous la gorge. Il était à ma merci. Je n’aimais pas maltraiter des êtres vivants qui étaient peut être innocents et inoffensifs, mais j’étais dans le domaine du Château ; ma vie contre celle d’une créature inconnue , mon choix était vite fait. Je l’interrogeait :
– Comment on sort d’ci ? Réponds moi vite ou tu risque de ne pas garder la tête sur les épaules très longtemps? je peux de l’assurer.
Le gnome, terrifié, répondit à toute vitesse.
« Jesuisjusteuntechnicienj’airienfaitriendemandéc’estl’ordinateurduChateaupoursortirilfautdescendrevoustrouverezuneporterelâchezmoiparpitiéééééééééé »
– Hein ??? Répètes. Plus lentement.
– Je suis juste un technicien j’ai rien fait rien demandé ! c’est l’ordinateur du Château. pour sortir il faut descendre, vous trouverez une porte. relâchez moi par pitié !!!!!
D’accord.Descendre. D’un mouvement vif, je fit voltiger ma dague dans les airs, la rattrapa côté lame en prenant garde à ne pas toucher le tranchant et d’un geste rapide, abattit le manche de bois et de métal serti d’émeraudes sur la tête du technicien. Un « booong » sonore retentit dans la salle et le gnome s’effondra sur la passerelle, inerte. Il se réveillerait dans quelques heures, avec un sérieux mal de crâne, mais il pourrait s’estimer heureux d’être en vie. J’aurais pu le tuer, et je regretterait amèrement de ne pas l’avoir fait par la suite.
Je suivi ses indications, suivant les passerelles pour descendre au niveau du sol, jonché de fils électriques gravé de circuits imprimés. Il y avait une trappe faite d’un genre de plastique noir et brillant je la soulevais et me glissais par l’ouverture.

Autrice : de Flammes et de Vent, sous le pseudo « De Flammes et de Vent »

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