Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE DE THÉÂTRE
LA PIÈCE DE THÉÂTRE

LA PIÈCE DE THÉÂTRE

Personnages:Moi (Qwerty),Il (aventurier ),le Public.

Le Décor représente une Pièce inexplorée jusqu’ici(une nouvelle piece,comme ça change),avec une scène et des sièges en cuir rouge.Pas un recoin sans frioriture ,sans or,sans peinture…(Note:le Château finance le metteur en scène,budget illimité,et il y a du pop corn comme au cinéma.)
Je porte de hautes bottes émeraudes, une combinaison assortie mais avec une pointe de noir, une sacoche,un collier en forme de ventilateur en souvenir de mon premier travail.J’ai tressé mes cheveux bruns ,mi longs et ondulé, en revanche je n’ai rien modifié de mon expression espiègle.
Il est habillé comme Indiana Jones.

Scène 1 (la seule scène de la pièce)
Mon apparition, côté Cour, à l’Ouest, marque le début de la Pièce (dans tous les sens du terme).
Moi-où ai-je donc atterri ? Âme errante, j’ai le premier rôle! Où est Il ?

Un Spectateur-On n’a pas payé pour te voir gémir, je te signale,alors joue moi ton rôle et tais toi!

Moi-Me taire? Ou jouer mon rôle ?

Tandis que je tergiversais sur le Château ne sait quoi, le protagoniste Il apparut-de façon brutale,en se faisant éjecter depuis la coulisse Est,côté Jardin(qui n’est autre que la PIECE CONTRAIRE) et en se relevant aussitôt, laissant son indianesque chapeau placé de travers sur sa tête.

Qwerty-C’est toi,Il?

Il-Lui même! Il,pour te servir!

Moi-Es tu venu me délivrer?Je te préviens,j’ai passé un temps indéterminé dans la Forêt des Limbes et là-bas, la vie,c’est végéter,c’est hêtre ou ne pas hêtre. À en oublier ses racines, à voir la vie en vert.

Il,malicieux-Et les jeux de mots idiots, il devait y en avoir, là bas,non?

Moi-Justement pas! Ça m’a manqué! Raconte moi un peu…Comment me délivrera-tu?

Il-Je suppose que c’est le destin…

Les spectateurs nous jetèrent leur pop-corn en nous huant comme des hiboux.
Un Spectateur-Comment ça, le destin? Notre programme indique qu’Il doit prononcer une incantation en zlymercien ancien! Vous connaissez la pièce,ou quoi?
Moi-Justement pas! La pièce est en train de se jouer!

Il-Penses tu que je devrai renoncer?Parce que moi, je préfère visiter les salles de ce Château plutôt que de déclamer des absurdités devant ces hurleurs du dimanche !

Un spectateur-Tu sais ce qu’il te crie le hurleur du dimanche?[CENSURÉ]

Moi,ignorant le spectateur-Justement pas! Les mots de cette langue si raffinée et colorée devront te sortir tout seuls!

Il,ton de l’incantation,prenant le bon accent-Mehoïra zyxeïrunz salarix! Vey, haznor, Zul waï Skar!

Une fumée à la fois pourpre ,turquoise et indigo m’envellope,dans un rythme allegretto de violon vif et nerveux.Je m’alourdis,gagnant à nouveau mon enveloppe charnelle.Combien de fois suis-je morte dans cette demeure sans que ça ne soit douloureux?
Et là, miracle plus incroyable encore, la bande de râleurs qui nous sert de public se met à acclamer, à applaudir de toutes sa force. Nous saluons,une fois, deux fois, vingt fois peut être et Il sortit par la coulisse Centre-Ouest vers une pièce inexplorée,l’air plus jonesque que jamais .Quand à moi,je tombai dans la Trappe du souffleur et…

RIDEAU

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