Etincelle de Feu as Étincelle de Feu
Je me réveillai en sursaut. Mes cheveux trempés d sueur étaient plaqués contre mon crâne. J’étais étendue sur un tapis très, très moelleux, et très, très agréable.
Où étais-je, et surtout pourquoi?
Je me souvenais juste d’avoir passé une porte et d’être arrivée…
Ici.
Et ensuite, je m’étais endormie, et mes aventures avaient été suspendues.
C’est alors que cette pièce très étrange et bizarre m’apparut au grand jour.
Elle était vide. Ses murs de pierre grossières étaient maculés de terre et de poussière mais rien n’y était accroché, suspendu. Sur le sol, il n’y avait que le tapis. Rouge sang.
J’avais soudain très, très envie de partir.
Mais comment?
Mes yeux remarquèrent soudain un détail qui m’avait échappé. Une des pierre était légèrement plus enfoncée que le mur, et recouverte d’un tissu qui ressemblait beaucoup à de la pierre.
Une cachette.
Je le soulevai et admirais un coffret de bois, ouvragé, clair, décoré de multiples inscriptions.
Délicatement, je l’extirpait et soufflait dessus. Une inscription gravée se révéla alors à moi.
« AUX AVENTURIERS TÉMÉRAIRES QUI EXPLORERONT CETTE PIÈCE.
Emérence »
Emérence! Je l’avais rencontrée dans la pièce 1000, mais elle n’avait pas parlé de ce message.
J’ouvris le coffret.
Dedans, il y avait une lettre, posée sur un objet.
« Chers Aventuriers, vous qui cherchez à connaître et un jour, à vaincre! ce Château.
Je suis sa femme, malheureusement. Je suis son épouse te j’ai des enfants.
Je ne les décrirais pas; mais je dois vous avertir. Le Château cache une arme terrible, maléfique, dans ses entrailles. Je ne sais pas exactement ce que c’est, mais je l’ai espionné et j’ai découvert deux choses:
-l’une, c’est qu’elle ne sera utilisée que quand vous ferez l’affront final.
-l’autre, c’est qu’elle n’est pas comme on le croit. Elle est surprenante et vous ne vous y attendrez pas.
Je vous offre, Noble Aventurier, un présent dans ce coffret que vous avez eu la chance de découvrir.
Emparez-vous de lui, gardez-le précieusement, et que votre épée sonne clair contre le pouvoir maléfique, contre la dictature.
Emérence. »
Je rangeais la lettre dans ma poche et observais « le présent ».
Le tissu était soyeux, doux, léger. Je crus à une cape d’abord, puis à un drap.
C’était une sacoche.
Une besace.
Noire, fine mais solide, de taille moyenne, légère mais contenant déjà des objets. Magnifique.
Je l’ouvris avec précaution, me demandant avec curiosité ce qu’Emérence avait bien pu m’offrir.
Dedans, il y avait trois fioles, un poignard incrusté de rubis, une corde,une galette de blé et une unique pièce d’or.
Je soulevais les fioles.
La première était bleu, décorée de flammes argentées à la base. Dessus était gravé en elfique : »guérison »
La deuxième était blanche, comme couverte de nacre, brillante aux multiples reflets. Dessus était gravé « invisibilité ».
La troisième était cuivrée, avec des flammes à la base comme la première, mais dorées cette fois. Dessus était gravé « attaque ».
Je les reposai dans la besace et saisissais le poignard.
Il était léger, agréable à tenir, facile à manier.
Parfait.
Et de plus, il avait l’air d’être forgé par des Elfes du Ciel, comme mon épée, ce qui les rendait nocives à certaines bêtes dangereuses.
Je le plaçai à la ceinture.
La corde était fine mais paraissait solide. Je la replaçai dans la sacoche en me demandant à quoi elle pourrait me servir.
Quand à la galette, elle ne m’étonnait pas. J’en avais déjà vues des semblables, élabores par des Nains. Très nourrissante, sans beaucoup de goût, mais étonnamment fortifiante. Très utile quand on se sent faibles.
Satisfaite, je me tournai vers la porte dans le mur. Basse, petite, une ouverture obstruée par un voile opaque.
J’étais on ne peut plus confiante en entrant dans la seconde pièce.
J’avais tort…