Mià as Mià
Mica ! Mica ! insiste la voix.
J’ouvre les yeux, m’assied brusquement et marmonne d’une voix énervée :
– Quoi ?
– Mica ! s’exclame Loue en ignorant ma réponse désobligeante, j’ai vraiment cru que tu était…
Elle se jette dans mes bras et je vois qu’elle a les larmes aux yeux, elle a vraiment dû avoir peur.
– Ne t’inquiète pas, je suis là, vivant, essaye-je de la rassurer.
Elle pleure maintenant à chaudes larmes mais ce n’est plus de la tristesse que je lis dans ses yeux, c’est un immense soulagement.
Je la serre à mon tour dans mes bras. Nous restons longtemps comme ça.
Je sais que moi aussi, je serai resté inconsolable si je l’avais perdue.
C’est elle qui finit par briser le silence :
– Bon allez, on a un petit peu une exploration en cours là, alors on se bouge ! dit-elle en souriant.
Tout va bien, elle a retrouvé sa gaieté habituelle.
Nous sortons de cette pièce main dans la main.