Mondaye la tisseuse de rêves as Mondaye la tisseuse de rêves
Moon
❗ ATTENTION ❗
Cet épisode comporte des scènes susceptible de choquer des personnes trop sensibles ou trop jeunes. Nous déclinerons toute responsabilité en cas de traumatisme mental. Cordialement, la direction.
Nan, mais il fait vraiment peur, cet épisode. Il est affreux.
J’entrai dans la pièce suivante avec une pointe d’inquiétude : la pièce des cahiers et stylos, c’était le calme avant la tempête. Et cette tempête commençait ici, maintenant.
À peine fus-je entrée dans la pièce que la porte se referma derrière moi. Pas bon signe, ça. Je ne tentais pas de l’ouvrir, je savait déjà qu’elle était fermée à clé.
J’avançais dans la pièce. Elle était petite, et le sol était couvert de ce que je pris pour des branche mais qui était en faite des ossements… Peut-être humain? Je frissonnai et continuais mon exploration. Sur un des murs, je remarquais une inscription en langue elfique, que je n’eu aucun mal à déchiffrer: «Explorateur téméraire, sache que si tu lis ces ligne, alors ta dernière heure est venu. Tu as pénétré dans la pièce qui te fera mourir de faim. Oh, pas par sous-alimentation, ce serait trop facile. Tu aura cette impression de faim, et tu fera tout pour l’apaiser. Si tu veux en savoir plus sur la façon dont tu va périr, creuse les os.»
J’allais m’effondrer, quand j’entrepris de fouiller les os, sur les conseilles du château. Il me restait peut-être une chance…
Mes mains rencontrèrent une matière différente de celle des os. Je plus sais un cris de terreur: j’avais découvert le buste d’un homme. Mais seulement le buste. Le reste du corp avait été dévoré par je ne sais quoi… A moins que… Oh non…
Je reçu mais, en sueur. J’avais compris. Et j’aurais préféré ne pas comprendre: le malheureux s’était lui même dévoré. Il avait mordu dans sa propre chair, pour assouvir une sensation de faim qui n’était qu’une illusion.
Il s’était lui même ôté la vie.
Pendant que la faim me tenaillait, je réfléchis: et si je… Non, mauvaise idée. Ou alors… Non, celle-la aussi. Cette fois, n’était belle et bien prise au piège. La rage s’empara de moi: alors, je criais au Château cet affreux mensonge:
-JE N’AI PAS FAIM! TU NE ME FAIS PAS PEUR!
Aussitôt, ma faim s’évanouit: j’avais brisé le sortilège.
Tout doucement, de grandes silhouettes blanches se détachèrent des cadavres. Des fantômes… Ils se relevèrent, tournèrent autour de moi dans une ronde effrénée et s’évaporèrent. Je souris: ces âmes innocentes étaient enfin libérées.
Je décidais de quitter la pièce sans plus attendre. Trop de souvenirs affreux demeuraient en ce lieux.