Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE DES RÊVES OUBLIÉS
LA PIÈCE DES RÊVES OUBLIÉS

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LA PIÈCE DES RÊVES OUBLIÉS

Mondaye la tisseuse de rêves as Mondaye la tisseuse de rêves

Haratu

Mais… Où suis-je? La porte de la pièce s’est refermée derrière moi sans même que je m’en rende compte.
Une grande étendue blanche s’ouvre devant moi. On dirait que je suis au dessus des nuages… Je me retourne et je vois que le cadre de la porte flotte dans l’air, sans qu’aucun mur ne la soutienne. J’avance sur les nuages, doux et moelleux comme du cotton… Soudain, apparaît devant moi une femme…
-Maman!
Le mot a franchit mes lèvre sans que je puisse le retenir. La femme sourit.
– Hataru… Nous allons tout recommencer, ma chérie, dit-elle.
J’entends un grognement derrière moi, je me retourne prestement: une horrible créature me regarde avec des yeux paniqués…
– Suit-moi… grince la chose.
– Va-t’en! dit ma mère.
– Que se passe-t-il? demandais-je.
– N’écoute pas… supplis la créature
– Laisse moi manger! crie la femme, d’une voix rauque, animale…
Mais que veut-elle dire par manger? Soudain, je comprend et je hurle… Ma mère s’approche de moi, son visage trahit sa faim… Elle a faim… Et je sais déjà qui va lui servir s’amuse bouche…
– Ne me touchez pas, criais-je.
– Crache! dit le petit monstre.
Je le regarde avec de grands yeux, et ma “mère” en profite pour me sauter à la gorge. Je tourne la tête en lui donnant un grand coup de poing et je réprime un haut-le-cœur: dépourvu de toute humanité, “maman” se jette sur moi . Sa peau est devenu ridée et ses dans pointues et longue… Elle est semblable à la chose qui m’a dit de cracher, et dont je comprend désormais les paroles : dans un vieux livre, j’ai lut que cracher sur les créatures maléfique était très efficace dans ce genre de situation. Je le faitsans plus aattendre. Mon agresseuse hurle et s’enfuit. Je me tourne vers l’autre monstre qui s’est recrocvillé sur lui même. Je demande :
– Pourquoi tu m’as aidée? J’aurai pus te servir de repas!
– Garanuk pas manger humains comme Laloïa.
– OK, Garanuk. Mais pourquoi tu ne mange pas les humains?
– Garanuk se souvient, lui.
– Se souvient de quoi? Et pourquoi l’autre ne se souvient pas?
– Garanuk se souvient du Château qui rend fou… Laloïa est devenu folle…
– Le Château qui rend fou?
– Il enorisonne gentils voyageur comme mademoiselle et il les tue lentement… Ou il en fait des monstre comme Garanuk et Laloïa…
– Vous êtes… humains?
– Non, non, maintenant Garanuk et Laloïa sont jouets du Château… Laloïa folle, pas écouter Laloïa, même si elle parait gentille.
– Oui, merci, j’ai vue… Mais certain arrivent à sortir d’ici?
– Personne. Même si mademoiselle a l’air très forte, mademoiselle va mourir…
– Pourquoi?!
– Mademoiselle jouera a ce jeu… Et elle perdra. Car il ne peut en être autrement.
Dans les yeux de ce misérable être, je vis de la pitié. Et je déteste que les gens ai pitié de moi.
– Je doit sortir d’ici.
– Mademoiselle peut rendre service à Garanuk?
– Oui, pourquoi pas…
– Mademoiselle tuer Garanuk.
Il avait dit ça tranquillement, comme si l’idée de mourir le réjouissait.
– Non, je ne te tuerai pas! Tu as encore un espoir de sortir de ce Château.
– Très bien. Garanuk se doutait que mademoiselle refuserait.
Sur ces mots il me désigna la porte et partit. La salle des rêve s’évapora au moment où je passait la porte.

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