Emilie ♥ as Emilie
Il y a du bruit partout. Le Château craque, bouge, mène sa vie sans faire attention à tous les JBnautes qui le traversent et l’explorent. Je ne sais pas où je suis. Ça fait longtemps que je… dors. Pourtant, j’ai été une des trois premières à me lancer. J’ai déjà oublié les pièces que j’avais traversées. Etais-je accompagnée ? Bonne question…
J’ouvre les yeux dans une pièce étrange. Le plafond est d’un noir d’encre. Je m’assois, regarde les murs. Noirs aussi. Sans fenêtres. Où suis-je ? Je ne me souviens plus si j’étais au premier étage, au deuxième, ou au troisième. Tant pis.
Je me lève, époussette mes vêtements couverts de poussière. Combien de temps a duré mon sommeil ? Plusieurs mois ! Je sais qu’il reprendra bientôt. Mais en attendant, j’aimerais bien explorer cette Pièce, juste pour le fun et pour voir si mes neurones sont tous connectés.
Je tourne sur moi-même ; tout est noir. C’est étrange, j’arrive quand même à voir des choses. Peut-être y a-t-il une porte ? Et avec un peu de chance, je vais peut-être croiser des gens avant de disparaître à nouveau.
Je me secoue mentalement et me rapproche d’un mur. Je l’effleure légèrement ; il est tiède. Je me mets à avancer, ma main toujours sur cette pierre qui devrait être froide, et je me dirige vers un autre coin de la pièce sans rencontrer autre chose qu’un trou dans le mur. Il me faut plusieurs minutes pour faire le tour de la salle, mais j’y parviens quand même. Il n’y a toujours rien. Bon sang ! Pourquoi n’y a-t-il rien ? J’éprouve une désagréable sensation de déjà-vu…
Ah non, pas encore !
Parce que je suis un peu folle et légèrement claustrophobe, je hurle (comme une folle):
– Où est la sortie ?
Et pour couronner le tout, quelque chose se dessine soudain sur le mur devant moi. Quelque chose qui ressemble à une porte… Sérieux ? Je rêve ou quoi ?
J’ai beau ne pas y croire, lorsqu’une clenche apparaît, je n’hésite pas à sortir. Je clenche vite fait la porte, m’avance dans un couloir. A ma droite se trouve une porte marbrée d’étoiles scintillantes. Encore un lieu pour m’endormir ? J’ouvre doucement et…
Bonne nuit, les gens.