Shvimwa as Shvimwa
J’ouvre la porte. Je regarde. Plitza est avec moi. Dvango ne nous a pas suivi. Où est Shvimwa ?
La pièce où nous sommes rentrés est magnifique, c’est une voute, c’est un ciel. Et il fait nuit. Tout est sombre. Sauf les étoiles. Elles virevoltent partout avec des cris aigu étouffés. Ce sont des étoiles, mais des étoiles si petites que l’on dirait des lucioles. Elles semblent désorganisées, dérangées. Quelqu’un est passé par là ! C’est surement Shvimwa ! Ecoutons les étoiles…:
« Où est la larme ?
– L’alarme ?
– Comment, l’alarme ? ALARME ! ALARME !
– Au feu ! ALARME !
– Mais non ! La larme, crétin !
– Mais qui a pleuré ?
– En fin, tu l’as bien vu ! La jeune fille !
– Oh, pauvre petite fille !
– Bouh ! Bouh ! 😥 »
Quelle pagaille ! Au moins, je sais qu’elle est passée par là ! Plitza se tait, très bien, je tente :
« Euh…S’il vous plaît, pouvez vous me dire par où est passé la fille qui pleurait ?
– Par là !
– Non par ici !
– Ah non ! par cette porte !
– etc. »
Pendant qu’elles se disputent, elles font apparaître des portes, des portes, et encore des portes…
Par où passer ?
Plitza, dans sa colère, se met à déclamer :
« Par quelle porte maîtresse,
Shvimwa est-elle passée ?
Jeune fille à une tresse,
C’est une beauté !
Qui l’a vu ?
Qui nous la ramènera ?
Qui plus que nous l’aimera ?
N’importe quelle porte elle a pu
Prendre en ce lieu.
Qui sera courageux ? »
Frapper par ces vers, les étoiles tremblent, enflent, virevoltent, se rassemblent…
Une forme humaine apparaît peu à peu…
C’est Shvimwa, qui créant une porte, s’enfuit.