Louxit as Louxit
J’écartai l’épais rideau de velours qui paraissait servir de porte et pénétra dans la pièce. Au début, je crus que je rêvais, mais non. Je me trouvait sur un lit géant, qui semblait s’étendre sur une cinquantaine de mètre. J’arrivais devant un oreiller qui mesurait au moins ma taille et ne pus résister à l’envie de me glisser dans les multiples draps et couvertures. Chacune d’entre elles tait finement brodée de fils d’or, qui brillait dans le noir, vu de dessous. Je continuai mon exploration du matelas et arriva devant une boite. Je l’ouvrit et découvrais un plat de pâtes carbonara. Je me rendit compte que je mourrait de faim. Je n’avais rien mangé depuis mon arrivée dans le château. J’engloutis les pâtes, délicieuses et fondantes. Les lardons était biens salés. C’était un délice. Je revint ensuite jusqu’à l’oreiller et posa ma tête dessus. Je m’endormis instantanément. Le prince m’apparut en rêve.
« Je te remercie mille fois ! Grâce à toi, je me sens revivre ! J’ai presque abandonner l’envie de me venger. Et si je me contentait de vivre heureux ? Qu’en dit-tu ? »
Je répondit par un sourire. Ensuite, mon rêve bascula sur la mort du prince. Je le revoyait, dans la pièce que j’avais vue, allongé sur un tapis luxueux en train de feuilleter un album. Un jeune homme entre, il sourit à celui qui est son frère. Puis, tout en lui parlant, il brandi un couteau. Il assassine sans état d’âme son frère. Mais à peine l’eut-il tué qu’une masse gluante et gélatineuse s’approche, attirée par le bruit. Le tueur gesticule, essaye de tuer la chose. Mais, aussitôt, une tentacule attrape l’homme qui est rapidement englouti.
Je me réveillai à ce moment. Je regardai gravement le prince, et lui dit :
« Ta vengeance est déjà accomplie. Ton frère est mort. »
Le prince ne remit pas mes propos en doute. Je rejoignais donc la porte de fer qui se trouvait à l’extrémité du lit. Je la poussa et sortit.