Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE DU CHARLIE-HEBDO
LA PIÈCE DU CHARLIE-HEBDO

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LA PIÈCE DU CHARLIE-HEBDO

un gars… as un gars…

Carnet de Quelqu’un.
Pièce n°41.

Nous entrons rapidement dans une nouvelle pièce et traversons une allée bordée de tables sur lesquelles reposent des ordinateurs et quelques dossiers. Je jette rapidement un œil sur l’un d’eux, le petit grand nain toujours évanoui dans mes bras, il est orné une étiquette collée soigneusement en travers, citant le nom d’un journal que je connais nommé « Charlie-Hebdo ». Puis je regarde le mur d’en face, et observe avec étonnement les impacts de balles et un cadre fracassé aux sol, qui contrastent totalement avec le côté calme et paisible de la rédaction.

Le petit grand nain, sorti comme par magie de son évanouissement, me montre faiblement du doigt un bureau renversé sur le côté. Douze statuettes sont brisées aux sol, figurant des personnages vêtus de chemises reconnaissables à l’univers de la presse, sauf deux vêtus comme des policiers. Dans ma tête, je me dis qu’un drame à eu lieu. Puis j’entrevois par de brèves images deux hommes lourdement armés qui arrivent devant les portes d’un immeuble. Puis je vois le corps d’un journaliste tomber. Puis celui d’un policier, les mains en l’air, face à une personne enragée qui lui tire dessus avec férocité. Puis des gens qui fuient dans les maisons voisines, d’autres qui ferment les fenêtres et les portes, d’autres qui filment la scène sans prendre le risque de s’y mêler.

Puis je secoue la tête. Une larme perle sur ma joue. Je pense à ma première vie. J’étais normal. C’était bien. Tellement dommage…

Je me rends compte que je viens de parler à haute voix, et le petit grand nain me regarde étrangement. Mais il n’a rien le temps de me dire qu’il retombe dans les vapes. Je presse les personnes autour de moi qui s’étaient arrêtées aussi :

« Allez, pas de temps à perdre. Douze vies sont déjà perdues (je me dis que cette phrase était sûrement incompréhensible pour les elfes et le Hobgobelin). Il y a une vie en jeu »

Et je pris la tête du groupe.

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