Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LE COULOIR DU RIRE
LE COULOIR DU RIRE

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LE COULOIR DU RIRE

La petite soeur des nuages as La petite soeur des nuages

Après la pièce que nous venions d’affronter, nous étions tous les trois épuisés, à bout de souffle.
J’avais découvert un autre aspect de mon prince, beaucoup plus positif, mais il restait quelque chose à savoir:
-Comment tu t’appelles? Je n’ai pas pensé à te le demander plus tôt…
-Abel. Moi c’est Abel.
-Très bien, moi c’est Garance. Et maintenant on peut partir découvrir les autres pièces sereinement.
De connaître à présent son prénom, qui était si beau, me fit tout de suite l’effet d’un calmant. Mais je ne savait pas ce qui nous attendait dans la prochaine pièce et cela fit réapparaître la barre que j’avais sur le front quand j’étais inquiète. Pour arriver à la porte, il fallait d’abord traverser un énorme couloir avec du sol au plafond en passant par les murs; des miroirs. Je pris la tête de notre troupe sans trop d’inquiétude finalement car rien ne semblait sortir de l’ordinaire dans ce couloir. Je remarquai alors que les miroirs étaient tous déformants. C’est à ce moment que je commençai à rire. Un rire étrange qui ne ressemblait en aucun point à celui que j’avais habituellement. Je me mis tout d’abord à pouffer sans savoir pourquoi puis mon rire ce fit de plus en plus fort sans que je puisse m’arrêter. Émeraude et Abel qui, au début, ne comprenaient pas mon soudain instant de folie, se mirent à rigoler, recouvrant peu à peu ma voix. Nous étions tous les trois, pliés en deux, entre des miroirs déformants, sans pouvoir nous arrêter et reprendre notre souffle. Mais entre deux éclats je réussi à courir jusqu’à l’autre bout du couloir où mon rire se stoppa d’un seul coup, de manière si abrupte que j’en restais béate un moment. Abel comprit vite se qui avait stoppé ma crise et il couru à ma rencontre. Il ouvrit la bouche au même endroit que moi, c’est à dire au moment où il sortit du couloirs de miroirs. Puis Émeraude fit de même et nous nous échappèrent de cette pièce.
Il y avait une chose de sûre; ces miroirs étaient la cause de nos rires.

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