la poètesse sans nom, admiratrice de tous les poètes et écrivains de ce blog as la poètesse sans nom, admiratrice de tous les poètes et écrivains de ce blog
Quand le grincement s’arrêta, je pris une grande inspiration, prête à découvrir une nouvelle horrible pièce. Mais ce que je découvris dépassa tout ce que je pouvais imaginer :
C’était une simple salle carré, assez haute de plafond, avec une porte tout au fond. Mais cette salle aurait était ridicule pour le légendaire château aux cent mille pièces si ses murs n’avaient pas été poilus. Oui, poilus : le sol était, à première vue, tout simplement noir. Mais si on s’approchait un peu, on s’apercevait qu’il était recouvert d’une fine couche de poils brun foncé et rêches. Le mur à ma gauche semblait prêt à s’écrouler sous le poids des longs poils rose et épais, tandis que celui à ma droite était parsemé de cheveux blonds tressés. Le mur du fond, celui où ce découpait la porte de sortie, était quand à lui revêtu de poils de chat « écaille de tortue » bruns, roux et noirs auquels j’étais allergique ! J’avançais alors en me bouchant le nez pour m’approcher de la porte sans trop éternuer. Quand je me retournais pour la fermer, j’aperçus le mur où ce trouvait l’autre porte et je lachais mon nez de surprise : des poils de barbe du père noël !!! Ces poils blancs, bouclés et luisants reconnaissable entre mille étaient ceux du père noël !!! Soudain, je fus prise d’une crise d’éternuments qui me coupa dans ma contemplation. Je dus fermer la porte, et, après avoir repris mes esprits adossée à celle-ci, je couru rejoindre mes camarades d’aventures.