Calliope as Calliope
Avant de pénétrer dans la pièce où me déposait l’ascenseur, j’hasardais un pied timide sur le sol. Histoire de voir si ça tenait, pour ne pas retomber de je-ne-sais-pas-combien d’étages comme la dernière fois. Prudence est mère de Sureté -et la plus grande prudence aurait été de ne pas pénétrer dans ce Château de fou, n’est-ce pas Calliope ?-.
– Waw !
Se peut-il que je me sois trompée ? A nouveau, il n’y a que le vide sous moi. Méfiante, j’effleure le parquet.
– Du verre ! C’est du verre !
Alors là, c’est le pompon. Je regarde en dessous de moi et manque pousser à nouveau une de mes légendaires exclamations : cette pièce est en train de flotter au-dessus du Cathedrhall ! Je le vois qui s’étale sous mes pieds.
– C’est dément…
Bon. Passé l’instant d’ébahissement. Où est la sortie ? Parce que je ne veux pas dire, mais à part des murs de verre, il n’y a pas grand-chose dans cette pièce. Je repère finalement la porte -en verre elle aussi, pour changer- -c’est fou ce que les architectes du Château manquent parfois d’originalité-.
Avant de sortir, je jette un dernier regard au Cathedrhall dans lequel évoluent quelques explorateurs inconscient qui ne savent pas encore ce qui les attend ici…