BeautéIntérieure as BeautéIntérieure
J’avançais dans l’étroit couloir qui me séparait de la prochaine pièce. J’avais froid, peur, mais pas faim. Ma meilleure amie me suivait derrière, mais étrangement, ne se plaignait pas. Dans l’obscurité apparut soudain une faible lueur. Puis on entendit des voix. Mais je n’arrivait pas à distinguer se qui trouvait devant moi, mes cheveux bruns longs me barrant le visage, jusqu’à ce que je me heurte à un mur. Ou plutôt, une porte. J’ai appelé Sonia, mais elle ne me répondit pas. Alors, sans trop réfléchir, j’ai ouvert la porte. J’ai avancé de quelques pas, dans une salle vide immense, où résonnaient des murmures. D’abbord à peine audibles, ils gagnèrent en volume. Des voix d’hommes et de femmes me parlait, me disant des choses sans sens. Alors, j’ai crié:
-Pas tous à la fois! Je ne vous comprends pas!
Les voix se sont tues. Soudain, un son s’éleva dans les airs. Un hommme (du moins sa voix) prit la parole.
-Bienvenue dans la salle aux milles voix, Laura.
-Excusez-moi, mais je ne comprends pas. Ai-je dis.
Une femme reprit: »Nous sommes ici pour guider ceux qui entrent dans ce château. Sonia, comme ton fère et ton père précedemment, a été enlevée par le fantôme du chaos. Si tu veut pouvoir la revoir, ainsi que les autres, tu devras continuer jusqu’à leurs cellules. Et tu te trouves justement dans celle de ton frère.
-Madame, ai-je demandé, paniquée. Que doit-je faire pour le libérer?
-Si revoir ton frère tu désires, l’énigme des milles voix résoudre tu devras. Fit une voix d’homme âgé.
-L’énigme… Des milles voix?
-Ecoute bien. Ordonna une voix d’enfant.
Une voix sans émossions s’eleva dans les airs.
-Nous ne sommes ni des fantômes, ni des êtres humains. Jadis, nous étions libres dans notre univers, mais prisonniers du château nous sommes fait. Milles nous sommes en tout. Qui sommes-nous?Tu as le droit à une réponse.
Je me suis plongée dans une intense réflection. Où étais-je? Dans le château aux cent-milles pièces, bien sûr, mais la question était comment étais-je arrivée là? Soudain, une idée me vint.
-Vous êtes les créatures maudites. Je lisait un livre avant d’être enfermée ici avec mon père, mon frère et Sonia.
-Bonne réponse. Firent les milles voix.
Soudain, l’obscurité disparut. La pièce devint blanche et marron. Autour de moi, il n’y avait que des barreaux. Mon frère était là. Plus loin, il y avait une porte. Si je la franchissait sans mon frère, il disparaîtrait à tout jamais avec la pièce. Soudain, a mes pieds reposait une clé. Je l’ait ramassée, et j’ai cherché mon frère. Il me faisait des grands signes de la main. Je me suis précipitée vers lui, ait ouvert sa cellule et l’ait serré dans mes bras. Puis nous avons franchit la porte, bien décidés à trouver Sonia et notre père.
A SUIVRE…