Mc micmac as Mc micmac
La pluie tombait à flots et l’orage faisait rage. Une goutte d’eau glissa sur mon chapeau, coula le long de mon grand manteau de toile brune, et alla s’écraser à la pointe de mes bottes de cuir noir. Je m’avançai jusqu’a la lourde porte en bois qui se dressait sur le mur de granit. Aujourd’hui j’allais pénétrer dans le chateau aux 100 000 pièces. par la même occasion j’allais aussi pénétrer dans la légende. Je poussai la porte, au même instant, un coup de tonnerre zébra le ciel…
Je rentrai dans la pièce qui sentait le moisi et l’observai attentivement. A ma grande surprise, je m’aperçus qu’un feu de bois avait été allumé en son centre. Aussitôt, je fus aux aguets. Je regardai avec précaution dans tous les coins et découvrit presque tout de suite un monstre qui me regardait. C’était un troll, haut de deux mètres avec une épaisse fourrure qui le couvrait de la tête aux pieds. Ma première réaction fut de tendre mon épée face à moi. Je me repris bien vite car le bête ne semblait manifester aucun signe d’agressivité envers moi, elle avait même l’air sympathique, de plus elle était attachée au mur par un chaîne en acier. Le troll me tendit un morceau de viande rôtie, je la pris et la mangeai car j’avais faim. Je ne pris pas la peine de lui demander la provenance de la nourriture qu’il m’offrait car les seules paroles que je l’entendais prononcer ressemblaient à peu près à « GRRAOULUARROU » et puis de toutes manières je n’avait aucune envie de me couper l’appétit avec ces idioties.Une fois le repas terminé, je choisi de rester dormir avec le monstre car il était tard il ne représentait toujours pas de danger pour moi. Cette nuit la, je dormis d’un sommeil de plomb.
Le lendemain, au réveil, je décidai de prendre congé de mon hôte. Je m’apprêtait à emprunter une porte que j’avais vue de l’autre côté de la salle, lorsque celui-ci me barra la route. Il émit une longue plainte, il pleurait! Je compris bien vite ce qu’il escomptait de moi: il voulait que je coupe la chaîne qui le retenait afin de m’accompagner. Au bout d’un moment, je me décidai à couper ses liens. D’un coup d’épée, il était libre. Tout content, la créature se mit à effectuer des petits bonds de joie. Je poussai la porte et sortit de la pièce avec mon nouvel ami.