Rouge comme le ciel as Rouge comme le ciel
Un silence complet. je traversait un couloir désert.
un silence complet; lourd total.
c’était comme si mes oreilles avaient cessé d’exister.
meme le bruit de mes pas était inexistant.
cette absence de sonorité de bruit; en devenait angoissante; je me mis a courir; fuyant cette absence de bruit; de vie; c’était comme si tout était mort.
tout cela avait été progressif. tout allait bien quand soudain, cela avait été comme si l’on enfonçait doucement des bouchons entieremnt hermétiques dans mes oreilles.
tout signe de vie , d’action; avait immédiatement cessé.
le pas lourd de mes chaussures de randonnée s’était tu; le grincement des portes; de vent qui hurlait a travers les careaux cassés; ma respiration sifflante et fatiguée de ma mrche incessante.
je revint a la réalité; je courrais de toutes mes jambes; et je me rendis compte que je n’en pouvais plus; hors d’haleine; je m’arrettait.
je n’entendit pas mon souffle haletant; cela fut un choc si profond qu’après tant d’émotions ; je m’évanouit.
Dans mon sommeil; je dus etre somnambule car a mon réveil; j’étais dans une pièce .
on aurait pas dit une pièce car tout était indistinct a l’oeuil.
je sentait le sol sous mes doigts; mais je ne le voyait pas.
tout était blanc; sans vie; sans ombre…
sans bruit.
je hurlait; de toutes mes forces et je ne pouvais mesurer mon cri; mes cordes vocales me supliaient; et je fus bien forcée de m’arreter.
je me suis endormie; je suis arrivée ici; me dis je.
je m’endors a nouveau et je pars.
mais je me suis endormie en silence, il suffit que je m’endorme en émettant un son…
je me mit a fredonner la 7e symphonie de Betov’ , ma préférée.
Je ne sais combien d’heures plus tard; j’ouvris les yeux.
ma respiration…
je l’entendait !