La Crevette qui avait des joues de Hamster as La Crevette qui avait des joues de Hamster
Mon corps est tombé par terre dans un bruit sourd. J’avais faim. J’avais soif. J’étais fatiguée. Il faisait noir, et ma lampe de poche ne marchait plus. Je me suis levée, toute fourbue, et j’ai cherché à tâtons quelque chose qui pourrait m’aider à sortir de ce pétrin dans lequel je m’étais mise. Je n’ai trouvé aucune issue, mais une chandelle et une boite d’allumettes. J’ai allumé la chandelle, et une faible lumière s’est répandue dans la petite pièce. Je me suis assise par terre, et j’ai attendu en soupirant. Je l’avais bien compris, je n’arriverais jamais à sortir de là: Il n’y avait rien dans cette salle, sauf des squelette de précédents explorateurs égarés qui avaient finis leurs vies ici. Mais que diable allai-je faire dans ce château! Le désespoir m’avait envahi. Je me suis mise à pleurer. Un gravillon est même tombé sur ma tête! Aïe! C’était bien ma chance(ironie)! Si en plus le plafond s’écroulait… Après tout, si il s’écroulait, j’allais mourir plus vite! J’ai été interrompue dans mes pensées par un cri strident:
– Arrête de faire joujou! Imagines qu’il y ai quelqu’un en dessous!
A ce moment, je n’ai pas réfléchi: tout ce que je voulais, c’était sortir de cette fichue pièce. J’ai crié:
– Qui que vous soyez, je vous en prie, aidez moi! Je n’en peux plus, je veut sortir!
Il y eu un grand silence, puis une créature étrange est apparue dans la pièce. C’était un espèce de petit personnage avec la peu bleue et six grands yeux violets. Ses cheveux, dressés sur sa tête, étaient verts.
– Madame l’humaine souhaite s’échapper?
– Ou… Oui. S’il-vous-plaît!
– Je suis Dhio un gobelin des montagnes. Vous avez de la chance, j’aime bien les petites humaines. Si vous étiez tombé sur un elfe, il vous aurait laissé mourir! C’est vrai après la mort, vous renaissez en tant que fantôme, mais la mort est longue et douloureuse, et puis c’est quand même sympa d’être en vie, non? Je suppose que ce sont les esprits du couloir des chuchotements qui vous ont abandonné là? Ils sont plutôt farceurs et ne supportent pas qu’on entre chez eux!
Sans me laisser le temps de répondre, il a fait un petit geste de la main et une porte s’est ouverte dans un coin de la pièce.
– Je vais désormais vus laissez. J’ai d’autres personnes à aller aider! A un de ces jours, camarade!
Il a disparu, sans un mot de plus. Moi, toute heureuse, je me suis dirigée vers la porte. L’aventure n’était pas finie!