Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE DE L’EXPLOSION ATOMIQUE (MAIS JE VOUS JURE QU’IL M’ARRIVE D’ÉCRIRE DES TRUCS PLUS SYMPATHIQUES)
LA PIÈCE DE L’EXPLOSION ATOMIQUE (MAIS JE VOUS JURE QU’IL M’ARRIVE D’ÉCRIRE DES TRUCS PLUS SYMPATHIQUES)

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LA PIÈCE DE L’EXPLOSION ATOMIQUE (MAIS JE VOUS JURE QU’IL M’ARRIVE D’ÉCRIRE DES TRUCS PLUS SYMPATHIQUES)

le petit grand nain as le petit grand nain

– J’adore vraiment cette pièce d’or, dis-je en secouant la tête. C’est incroyable… Enfin, si la guérison était moins douloureuse, ce serait sans doute mieux.
Nous avancions dans une pièce qui était, comme toutes les autres depuis un certain temps, assez grande. Même très, à bien y réfléchir.
Enfin, surtout, désertique. Et avec au centre, un grand, grand trou. Parfaitement rond.
– Mais qu’est-ce que c’est, encore ? questionna Un gars.
– Aucune idée, répondis-je.
Je posai un pied devant moi, tâtonnai le sol, mais rien. Je posai un autre pied, quand une voix retentit.
– Je serais vous, je n’avancerais pas plus.
Je relevais immédiatement la tête, m’attendant à la fois à voir l’un des deux GDIR, le Maître du Château, le Château (ou peut-être les deux, puisque je ne savais toujours pas si l’un était l’autre, l’autre l’un, ou n’importe quoi), le fameux magicien de la prophétie, ou le Prisonnier.
Ce n’était rien de tout ça. Un grand personnage nous regardait avec quelque chose qui ressemblait à de la pitié ; il arborait des vêtements neutres et décolorés, il avait des cheveux gris et quelque chose que je n’arrivais pas à cerner d’inhabituel, qui rendait son visage étrange. Il lui manquait quelque chose, mais quoi ?
– Pourquoi ? Qui êtes-vous ? l’interpella Un gars.
– Qui je suis, aucune importance, vous ne connaissez pas mon nom. Peu de gens me connaissent, d’ailleurs. Même la personne qui commande ici ignore mon existence… Ce Château a attiré cet endroit ici simplement parce qu’il est aimanté par tout ce qui est néfaste. Et ici, on bat des records, termina-t-il avec un sourire amer.
– Comment ça ?
– C’est assez compliqué. Disons que… Certaines personnes avaient sans doute des raisons de nous en vouloir. Ou peut-être que non. Toujours est-il qu’un jour, cet endroit a été touché par une bombe. Une très dangereuse bombe, et très efficace. Je n’étais pas là ce jour-là, mais quand je suis revenu en espérant trouver des rescapés, quelque chose d’inexplicable pour moi s’est produit : quatre murs sont apparus autour de l’endroit. Je savais en venant ici que c’était dangereux, mais je ne pensais pas rester… On m’a expliqué tout ce que je devais savoir sur le Château, quelqu’un que vous connaissez, d’ailleurs. Le GDIR. N°1.
– Lui ? m’exclamai-je. Ah !
– Il m’a proposé de rejoindre son armée pour lutter contre le Château, mais j’ai refusé. Malgré les quelques… Talents que j’ai pu développer au cours de ces nombreuses années passées à m’irradier ici, je ne souhaite pas m’impliquer dans une guerre. Pas tout de suite, du moins.
– Irradier ? demanda Un gars.
– Oh, rien. Disons que l’environnement ici est plutôt dangereux. Donc, justement, si vous passez, cela m’étonnerait que vous surviviez. D’après le GDIR, la seule chose qui m’a sauvé, c’est que le Château a voulu protéger ses soldats des radiations et que comme il n’y avait que très peu d’aventuriers dans le Château à ce moment, il n’a pas fait très attention en neutralisant les effets des radiations sur certaines personnes.
– Vous avez eu beaucoup de chance, donc, observa Un gars. Mais nous ? Nous n’avons pas de possibilité de fuir derrière…
– Ces portes ne s’ouvrent que de l’autre côté, c’est pour cela que je n’ai jamais pu sortir. Mais avec cette porte ouverte, je suis sûr de pouvoir vous trouver une entrée. Il m’aurait suffi pour cela d’avoir la plus petite prise sur ces murs lisses.
Ce disant, il s’approcha de la porte ouverte, saisit le bord et…
…retourna le mur. Il décortiqua d’un coup la pièce. Il en fit le tour en traînant la carcasse des murs, découvrant pour la plupart d’autres façades, mais malgré tout, quelques portes. Il s’arrêta à la cinquième.
– « Développé quelques talents », mmmm ? rit Un gars. D’accord…
– Eh bien, merci, alors ! Peut-être nos chemins se recroiseront-ils un jour… nous salua l’irradié.
– Euh… Au revoir… répondis-je, toujours troublé par quelque chose.
Lorsque nous poussâmes la porte suivante, nous éloignant de l’homme, je compris ce qui m’avait paru étrange : il n’avait ni cils, ni sourcils.

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