Leïla#♥ as Leïla#♥
J’étais encore apeurée par cette pièce aux étranges phénomènes, tous plus désagréables les uns que les autres. C’est dans ces moments là et après, que je me demandais pourquoi des pièces du type étaient construites ?! Peut-être gabi elle, avait la réponse.
Nous étions dans le couloir. Sombre et froid, comme une nuit d’hiver, et réconfortant après toutes ces pièces.
Gabi m’interpella :
-Regarde cette porte, elle est très bizarre ! Ce bois, on dirait qu’il est dévoré par les insectes et autres rongeurs.
Je m’approchai de la chose, pour voir une porte comme le disait gabi, vieille et toute pourrie. Qui sentait vraiment le vieux, je préférais même l’odeur d’un livre moisie, que ça.
Gabi n’osait pas toucher la poignée, faite de fer rouillé et entouré d’habitats de charmantes araignées qui avaient bien envie sans doute, de nous agripper la main dans leur jolie toile.
-Il faut l’ouvrir gabi, pour voir ce qu’il s’y cache, dis-je en inspectant la poignée. Je m’en charge.
Je pris mon courage, puis ouvris cette vieille porte. J’avais l’impression de toucher la chose la plus dégoutante de tous les temps.
Gabi me regardait avec un air de dégout.
La pièce était plongé dans l’obscurité totale.
-Euh.. Tu es sûre que c’est un bon plan leila, si ça doit faire comme l’autre pièce sans électricité et tout, je crois que il ne vaudrait mieux pas s’y aventurer ! fit gabi, en laissant dans sa voix de la peur
J’arrivais à essayer de me l’imaginer dans l’obscurité, même si cela était difficile.
-Avance, puis on verra après, lui répondis-je autoritairement
J’étais certes méchante, mais bon. Gabi avançait. Je sentais de la poussière rentrer dans mes chaussures, et monter de partout. J’aurais voulu crier.
-Aie ! hurla gabi, je me suis cognée.
Tout à coup, des lumières s’allumèrent pour que nous voyons enfin là où nous étions : Une cae à saucissons.
-Pas banal, là il risque pas de nous arriver des dangers voir risques, les saucissons si mes souvenirs sont bons, c’est pas cannibale et violant ! finis-je par lâcher pour détendre l’atmosphère
J’observais avec curiosité tous ces saucissons pendus de partout, sans doute pour par que les rats ou autres bêtes viennent les ronger.
-Je comprends mieux, c’est pour ça que on sentait cette odeur.. de saucisson ! s’exclama gabi
Je venais de voir une ombre furtive galopant à travers les poussières et genres de grandes étagères, mais je n’osais l’annoncer à gabi. Car je pouvais aussi très bien avoir rêvé, cela pouvait très bien être sans doutes des poussières volantes ou des tours de mon imagination !
Gabi avait l’air de elle aussi l’avoir remarqué, vu son regard.
-Je crois que j’ai vu un rat passer avec un tablier et un pistolet à la main leila, c’est bizarre non ? me fit-elle en commençant à paniquer
C’était alors peut-être cette chose que j’avais aperçu.. Bizarre ce rat !
-Excusez-moi.. dit une voix étrange et venant de nulle part, même si j’avais regardé partout
-Je crois que.. Regarde ! hurla gabi en me montrant du doigt le fameux rat
En effet ce rat était du plus bizarre avec un tablier avec des fleurs, et un pistolet à la main. J’aurais bien aimé le prendre en photo !
Il avait l’air de plus agressif, presque à sortir les dents.
-Sortez de ce lieu, ou je tire ! fit le rat
-Tirez pour voir sale rat, si tu crois nous faire peur ahah, on n’a pas du tout peur de.. Toi ? Mais comment ça se fait que tu traines toi dans ces lieux espèce de gourmand ? rigola gabi en se moquant du rat qui se vexait en lançant des airs méchants
-Et comment t’appelles-tu ? renchéris-je
-Je m’appelle frank que cela soit clair. Monsieur frank. Ici c’est une propriété privé et j’en suis fier ! Mes saucissons que je l’élève avec amour et tout ce que vous voulez de mieux pour eux ! Je les bichonne mes chouchous d’amour que j’aime tant, dit-il en attrapant de sa patte un saucisson puis il déposa dessus des baisers, qui me semblaient très francs et honnêtes envers cette nourriture.
Il regarda alors toute cette collection qui nous paressait immense, et en saisit un autre et fit de même, de gros câlins et bisous à cette charcuterie.
Il continua en criant encore plus fort :
-Qu’on me dise pas qu’il y a des conservateurs et colorants et autres substances dégueulasses dans mes saucissons, car c’est pas vrai ! Ce sont mes bijoux, alors vous là, les microbes d’humains, ils s’en passeront avec plaisir ! Allez dehors, ouste, foutez le camp ! Merci au revoir.
-C’est pas souvent qu’on voit des rats tenir des entreprises du type, lui fis-je en attrapant un saucisson pour voir sa réaction
Il se rua sur moi, sauta dans tous les sens pour l’arracher un de ces bijoux et amours de mes mains, et m’enfonça ces dents dans ma main. Je ne pus m’empêcher de hurler tellement la douleur était violente et vive.
Gabi me tira vers la porte, pour guérir ma blessure dans le couloir !