Le chat noir. as Le chat noir.
A bout de souffle, j’arrivai dans le Cathedrall. J’avais traversé des centaines d’épreuves avant d’en arriver là, mais je ne me sentais toujours pas prete. Mais je devais continuer. Je l’avais juré devant la tombe d’Asmar.
Sur les murs du Cathedrall, des milliers de portes attendaient d’etre ouvertes, m’offrant d’innombrables possibilités. Finalement, j’optai pour une porte en marbre blanc qui ouvrait sur l’aile gauche du chateau. Après l’avoir dépassée, elle se referma sans un bruit, si bien que lorsque je m’aperçus qu’elle ne s’ouvrirait plus, il était déjà trop tard. Une voix mielleuse s’éleva dans la salle:
« Avance donc, petite chatte. Tu sais, cela me fait très plaisir que quelqu’un passe enfin la 13eme porte. Meme si j’aurais préféré que ce soit un humain qui entre. En effet, petite comme tu es, je doute que tu résistes bien longtemps. Enfin, c’est mieux que rien.
-Qui etes vous? demandais-je.
-Tu le sauras à la fin de ton aventure. En effet, je t’accompagnerai durant tout ton périple dans ce chateau. Mais si tu veux qu’il dure longtemps, il faudra d’abord passer cette première épreuve. N’échoue pas, car sinon je ne pourrais m’amuser bien longtemps et devrai attendre qu’un autre imprudent passe la 13eme porte. Alors, es-tu prete pour l’épreuve des trois portes, jeune chatte?
-Oui, répondis-je bravement.
Aussitot apparurent dans la salle trois portes: l’une, au plafond, était en feu. Une autre, au sol, était une rivière miniature et la dernière, devant moi, était une tornade.
-Voici les règles du jeu, reprit la voix. Je vais te dire un mot, et selon l’élément qu’il t’inspire, tu devras ouvrir l’une où l’autre porte. Mais attention, tu ne devras pas mentir et dire ce que tu penses vraiment, au fond de toi. Sinon, tu mourras. As-tu bien compris?
-Oui, je crois.
-Parfait, alors voici le mot : MORT.
-Mais on peut mourir avec chacun de ces éléments! On peut se noyer, se bruler, ou disparaitre dans une tornade!
-Peut-etre, mais que ressends-tu au fond de toi? »
Ce que je ressentait au fond de moi? A peine eu-je pensé au mot « mort » que je repensais à la vision d’Asmar disparaissant dans les flammes.
-Alors? demanda La voix.
Sans répondre, j’agrippais du bout des griffes la poignée de flammes qui, curieusement, ne me brula pas. Je la tirais vers moi, et la porte s’ouvrit sans effort. Je me sentis alors aspirée vers le haut, accompagnée de La voix qui disait:
-Bon choix.