Papergirl as Papergirl
Après être morte et s’être bizarrement transformé en fantôme, notre héroïne rencontre Louvelo (voir pièce la pièce de Louvelo: LA PIÈCE OUBLIÉE, OÙ JE RENCONTRAIS PAPERGIRL.).
Elles décident de visiter ensemble une pièce.
LA PIECE-GARDERIE (OU LA PIECE AUX ENFANTS-CARNIVORES)
La petite amoureuse: épisode 4
Toute en marchant vers une porte, qui vient d’apparaitre, j’observe la nouvelle-venue. Bizarre comme fille; mi louve; mi humaine (mais j’ai appris dans ce château à ne pas me posé trop de questions…).
Ses long cheveux noirs rebelles, flottent autour de ses épaules et ses yeux d’un bleu puissant sont magnifiques…
J’aime bien la présence de Louvelo, pour la simple raison qu’elle ne me pose pas de questions intimes. Elle se rend compte surement que je n’ai pas envie de parler…
J’ ignore combien de temps il s’est passé depuis que je suis sorti de la pièce des fantômes et jusqu’à qu’au moment où j’ai rencontré Louvelo. Mais assez de temps pour que j’aie bien réalisé que je ne suis plus vraiment du monde des vivants. Je suis morte… MORTE!
Nous marchons vers une porte ornée de ballons et de bonbons roses.
Bon, de première vue ce qui nous attend derrière cette dernière n’a pas l’air si terrifiant. Et puis, comme je l’ai dit avant je suis morte, donc rien ne peut m’arriver de plus grave, non?
Alors nous franchissons la porte, sans hésitation. La lumière que contient cette dernière m’éblouit si fortement que je dois fermer les yeux pour ne pas être aveugler. Puis ensuite, bizarrement, la lumière s’apaise pour me laisser voir ce que contient la pièce dans laquelle je me trouve.
Et là. Je suis bouche-bée.
La pièce est rempli… d’enfants! Il y en a partout! Assis en tailleurs par terre, léchant une sucette ou engloutissant du chocolat, grimpant sur les rideau, pour essayer d’imiter Tarzan. Ou bien pleurant, car on a cassé leur jouet…
J’aurais dit en temps réel que cette pièce avait tout l’air d’une garderie, mais pourtant… Quelque chose d’anormal plane dans l’air. Un frisson parcourt, soudain mon dos.
Je jette un coup d’oeil à Louvelo. Elle ne bouge pas, aux aguets. J’ai donc, raison
Il a fallu un moment aux enfants pour remarquer notre présence, mais ils tournent finalement leurs petites têtes dans notre direction, en arrêtant leurs occupation. Ils ne bougent plus… Regardant ce qu’on allait faire…
Leurs yeux, en nous voyant s’agrandissent, trahissant quelque chose… Trahissant la faim. Ces enfants ont faim!
Pourtant ils ont l’air d’être bien nourris, avec ces tonnes de biberons que je viens d’apercevoir dans un coin de la pièce et avec ces bonbons en abondance…
Mais je sais que je ne me trompe pas… Mon nouvel instinct de fantôme ne se trompe JAMAIS! Ils sont affamés… Mais de quoi?
Je sens à côté de moi, Louvelo se crisper. Malgré cette mauvaise atmosphère et ces enfants morts de faim, j’ai de la peine à comprendre la peur de Louvelo. Que peuvent-nous faire ces gamins, après tout? Ils sont tellement mignons!
Je m’approche d’un enfant de 6 ans et m’accroupis pour pouvoir mieux lui parler:
-Salut, mon petit! Comment t-appelles-tu?
Il ne répond pas. Ses yeux divaguent doucement sur mon bras. Il ouvre la bouche pour former un sourire… (hypocrite?), tout en dévoilant ses dents… Ses dents pointue et aiguisé… Des dents que n’ont pas les enfants normales.
C’est trop tard que je comprend ce que l’enfant s’apprête à faire.
Le gamin fait un bond, ne me laissant pas le temps de bouger et plante ses dents dans mon bras. Je commence à crier, formulant la douleur qui se dépend en mon bras:
-LOUVELO!!! ENLEVE-MOI CETTE CHOSE!!!
Louvelo, ayant vu la scène essayait d’accourir à mon secours, mais dès que l’enfant à commencer à me mordre, tous les gamins restant se sont jeté sur Louvelo qui se défend maintenant tant bien que mal en louve.
Mais moi, qu’est ce que je peux faire contre cette douleur… Je croyais qu’on ne pouvais pas me toucher, puis ce que j’étais un fantôme! En tout cas, cela ne concernait pas les créatures magiques…
J’essaye de me débarrasser de cet enfants… Carnivore. Ou peut être cannibale…
Je secoue le bras en criant des insultes, mais décidé le gamin reste accroché à mon bras en sang.
(je sais que ce n’ai pas bien de dire des gros mots devant des enfants. Mais est-ce vraiment important quand cet enfant en question est à deux doigt de m’arracher le bras?)
Soudain, entre quelques larmes de douleur, je vois une porte, sur le mur… Elle vient d’apparaitre!!
J’essaye en tirant le gamin, d’arriver vers cette porte. Oubliant, les enfants sous mes pieds. Oubliant Louvelo… Oubliant ma douleur…
La porte se rapproche… Se rapproche…
Je cours…
Je sens Louvelo qui me suit…
Et je cours…
Mes jambes me porte…
La douleur… La douleur… Je n’avais plus la force de me défendre… Mon bras me fait tellement mal. Les dents se plantent dans ma chair.
La porte. Il faut l’ouvrir. Ma main. Ma main sur la poignée. Appuyer.
La porte s’ouvre à la volé, je me jette à l’intérieur de la pièce.
La porte se referme derrière moi…
Mon bras est dégoulinant de sang…
Je ferme les yeux pour apaiser mon mal…
J’aimerais tellement me trouver dans une pièce hôpital… Mais sans médecin cannibales, please.
J’ouvre doucement les yeux et enfin regarde autour de moi…