Leïla#♥ as Leïla#♥
J’étais hors d’haleine, et couverte de sable et d’eau. Gabi est de même, et je voyais dans ses yeux qu’elle était encore paniquée par ces sables mouvants.
Encore fatiguées, nous rentrons quand même dans une nouvelle pièce.
-On prend quelle porte ? demanda gabi en regardant partout
-Choisis, lui répondis-je en souriant
Gabi regarde encore partout autour, et fut étonnée par une porte des plus étranges. Elle était couverte d’un drôle de miroir.
-Hé regarde, dans ce miroir je me vois comme une reine ! La class ! Passe devant pour voir !
Je m’avance vers cette porte. Dedans je suis une princesse indienne.
-Étonnant, dis-je, l’affaire est conclue, on rentre dans cette pièce !
Gabi force sur la porte. Je lui fis signe de se décaler et que j’essaie avant qu’elle s’acharne sur une fâcheuse porte.
Mais la porte miroir de s’ouvre pas ! Que faire avec une porte rebelle ?
Gabi commence à fulminer, et ronchonne des phrases bizarres.
-Que racontes-tu ? tentais-je de lui demander, du plus naturellement possible
Elle me regarda alors d’un air bizarre, et finit par déclarer :
-Ce château est bizarre je disais ! Écoute peut-être, quand je parle !
Je ne lui répondis pas ; elle se met à rire et finit par me dire qu’elle rigolait.
Avec tout ça la porte était toujours fermée, et nous ne pouvions pas rentrer.
Tout à coup, la porte miroir nous aspira dans cette pièce.
-Wwwwwaaaa ! s’écria gabi
Nous étions désormais dans une pièce avec des murs miroirs, et le sol était une jolie et admirable véritable herbe verte.
Des oiseaux chantaient gaiment. Gabi fit quelques pas puis me dit :
-Génial tous ces miroirs, viens on va passer devant pour voir à quoi on ressemble !
Dans le premier, j’étais une cow-boy, puis dans l’autre j’étais une fée.
Dans cette pièce tout paraissait gentil et joli, ce que je trouvais très bizarre !
-Gabi tu ne trouves pas que c’est bizarre ?
Elle me jeta un coup d’œil, puis retourna aux miroirs. il faut dire que ça lui plaisait beaucoup !
Je regardais gabi s’avancer vers un miroir au cadre doré. Elle regarda, et fit une drôle de tête. Elle cria, et je la vis disparaitre de l’autre côté du miroir. Sur le coup, je ne sus quoi faire, puis je me mis à courir le plus vite possible vers le miroir où était gabi qui, bien-sûr, était de l’autre côté de la pièce !
-Gabi ! hurlai-je en frappant sur le carreau
Je n’apercevais pas gabi dans le miroir. Mais où était-elle passée ?
Je pensais tout à coup à un roman de JB que j’avais lu, qui s’appelle « la créature ». Je pensais alors que gabi pouvait me voir et criait dans le miroir, alors que moi je ne voyais rien de tout ça. Pauvre gabi, que pouvais-je faire pour elle ? Peut-être qu’elle venait d’être télé-transportée dans un autre miroir ?
Avec cette idée, je fis tous les miroirs de la pièce pour y avoir peut-être des traces de gabi à mes risques et périls. Eh oui, qui dit, un de ces drôles de miroirs aurait pu m’engloutir comme pour gabi !
Je ne voyais pas gabi. Mais où était-elle à la fin ? Paniquée, des larmes roulèrent sur mes joues. Je m’inquiétais vraiment beaucoup.
J’entendis ensuite des coups, comme si quelqu’un frappait à une porte. D’où pouvait encore provenir ces coups ? Gabi ? Je courus dans toutes les directions pour comprendre, sans vraiment d’utilités ..!
Finalement je compris que ce bruit provenait de la porte. Je m’y dirigeai sans vraiment d’espoirs ; je tombai alors sur un genre de vampire, tout à fait horrible à voir.
J’aurais voulu m’échapper, partir loin de là, plus voir cette horrible créature qui se tenait droite devant la porte. Pourquoi ne bougeait-elle pas pour me dévorer ?
Mais ce qui m’effraya encore plus, ce fut qu’il avait dans son aussi horrible que lui main, gabi. Il était très grand ce dracula.
Gabi n’était pas la même, elle avait les yeux d’une couleur très étrange, elle semblait si bizarre ! Le dracula si horrible finit par déclarer d’une voix qui fait frémir :
-Soit je dévore celle-là, ou vous vous sacrifiez pour elle.
Il voulait manger des gens. Vilain dracula pensais-je. Non. Pas le moment pour rigoler, il fallait se concentrer sur cette horrible situation.
D’un côté je ne voulais pas finir dans une fournaise, mais d’un autre gabi le serait pour moi. Alors que si je me sacrifie, gabi pensera alors plus tard toujours à moi, et se dira que je me suis sacrifiée pour elle, que je suis quelqu’un de bien et dé génial.
Mais finir dans l’estomac de cette sale bête, ça ne fait pas rêver l’univers.
Mais pourquoi devions-nous être dans cette situation sadique ?
La dracula ne nous avait pas oublié, et m’interrompit dans mes tristes pensées :
-Alors, as-tu choisi ? Je veux et j’attends ta réponse, vite ! J’ai faim !
Il a faim. Super, comment faisons-nous maintenant ? Je lui saute dessus et le frappe, comme ça.. Non. Bien embêtant il est plus fort que moi. Quant à gabi elle paraissait livide, et ne réagissait pas. Elle état désormais debout et attendait, je ne sais quoi.
Le dracula commença alors à s’avancer vers moi, et sortir ces terribles dents. Je sentais son souffle près de moi, toujours plus près.. Je me préparais à la malheureuse morsure, quand il se passa quelque chose de merveilleux.
Dans un grand bruit, une fée vêtue de blanc, par un sublime tour de magie, fit éjecter dracula, qui hurla comme une bête prise au filet.
-Encore toi, jean-luc ? rigola t-elle d’un rire suspect et douteux
Dracula s’appelait jeal-luc, ça c’est fantastique.
Elle poursuivit en pointant son doigts vernie de blanc sur jean-luc :
-Tu ferais mieux d’arrêter d’effrayer tout le monde avec ton masque sale méchant ! Vilain !
-Arrête de te mêler de ce qui te regarde pas, la mignonne fée ! ronchonna t-il en faisant mine de s’en ficher, mais il ne s’en fichait pas tant que ça, car sa faim le rongeait
Ils avaient l’air de se connaitre.
La femme prit la main de dracula, y déposa un baiser, laissant une trace blanche sur l’horrible main de jean-luc.
Avec son ongle, elle grava sur la peau de dracula des inscriptions ; puis elle rigola de son bon rire.
-J’ai faim tu sais, elles me font envie celles-là. Allez on les prends pour midi, s’il te plait ! dit-il en souriant mielleusement
Dracula lâcha gabi, embrassa la fée, et ils se murmurèrent des mots dans l’oreille. À certains moment, dracula rigolait, ou la fée (sa femme ?) faisait des gestes.
Dracula finit par conclure :
-Ok ça marche.
Puis ils disparurent dans une pluie de paillettes et autres confettis.
Gabi avait repris son apparence normale, et me prit le bras, et sans plus d’explications m’entraine vers la sortie.