Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LE PLACARD À BALAIS
LE PLACARD À BALAIS

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LE PLACARD À BALAIS

La Chatte qui Pêche as La Chatte qui Pêche (ou Poussière d’Étoile)

Je mis plusieurs jours à atteindre le donjon qui s’élevait en face de moi. Je dus sauter de tuile en tuile, grimper jusqu’à m’écorcher les mains et me hisser grâce à un fil d’araignée avant d’atteindre la corniche de la seule petite fenêtre du donjon. Là, je pus enfin me reposer tranquillement, sans crainte de tomber, puisque pour ma taille (9,6 cm!) la corniche était comme un vaste palier. De là, la vue était encore plus magnifique que du toit où je l’avais admirée la première fois. Pourtant, cette fois la perfection du paysage était troublée par une énorme masse de nuages noirs qui avançaient rapidement vers le Château. Bientôt, il y allait avoir une tempête, et quelle tempête! Je ne mis pas trois secondes pour décider de rentrer à l’intérieur de la tour. Heureusement, la fenêtre n’avait pas de vitres.

Je me retrouvai dans une petite pièce à moitié plongée dans le noir. Je descendis au sol et m’avançai avec précaution. Presque immédiatement, je me retrouvai engluée dans de gros fils sales et poisseux qui pendaient tels une tente. Plus moyen de revenir en arrière ou même d’avancer. Je pris donc la seule solution possible pour me sortir de cette collante situation : je commençai à grimper vers le haut en m’aidant des fils. Mes muscles étaient tout endoloris après l’ascension du donjon mais parvinrent quand-même à fournir l’effort demandé.
A ma grande surprise je me retrouvai vite sur une sorte de passerelle rectangulaire d’où semblaient partir les fils. De son centre partait une colonne très haute qui disparaissait vers le plafond de la pièce. Je distinguai d’autres monuments semblables à celui-ci dispersés un peu partout. Dans quel genre d’endroit j’étais arrivée ? Mes pensées furent interrompues soudain par un brusque mouvement de la passerelle. Désorientée, je m’agrippai à la colonne par peur de tomber. Puis je levai le regard et remarquai une grosse main humaine qui la saisissait un peu plus en haut. J’entendis un sifflotement, un énorme bruit de pas et je me retrouvai à moitié dans les airs, emportée par un humain vers une porte ouverte, accrochée désespérément à un balai – car maintenant j’avais compris dans quelle pièce j’étais arrivée…

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