Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LE CORRIDOR TROP LONG QUI BOUGEAIT ET QUI A FAIT ENRAGER LE MAJORDOME, MAIS JE NE VOUS DIS PAS TOUT SINON MON TEXTE NE SERVIRAIT A RIEN
LE CORRIDOR TROP LONG QUI BOUGEAIT ET QUI A FAIT ENRAGER LE MAJORDOME, MAIS JE NE VOUS DIS PAS TOUT SINON MON TEXTE NE SERVIRAIT A RIEN

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LE CORRIDOR TROP LONG QUI BOUGEAIT ET QUI A FAIT ENRAGER LE MAJORDOME, MAIS JE NE VOUS DIS PAS TOUT SINON MON TEXTE NE SERVIRAIT A RIEN

OuiNonBof as OuiNonBof

(OUI, JE SAIS, CETTE PIÈCE A UN NOM TROP LONG, VU QUE JE NE LUI AIT PAS ENCORE CHOISI DE NOM, MAIS CE N’EST PAS GRAVE. NE COMPTEZ PAS CETTE PARENTHÈSE DANS LE TITRE, S’IL VOUS PLAIT.)

[Voix off : lors du dernier épisode, si vous avez bien suivi, Sam Gamegie et OuiNonBof s’échappaient d’une pièce étrange, la Pièce Répertoire,où sont consignés tous ceux qui sont entrés dans le Château, et où une étrange personne sanguinaire les élimine tous. D’après OuiNonBof, cette étrange personne les assassine car elles entrent dans le Château sans payer de loyer, mais ne l’écoutez pas, elle dit des trucs bizarres. Allons-y !]

Lorsque nous arrivons dans le Cathedrhall, nous courrons vers l’entrée, haletant et grognant (enfin, moi je ne grogne pas mais Sam, oui, il dit qu’il vient ici pour se reposer et qu’il a assez couru avec Frodon, ce à quoi je rétorque qu’il a bien mis Frodon dans le caca, en pensant qu’il était mort alors qu’en fait il est pas mort, et du coup c’est les Orques qui l’ont capturé, et du coup, après cette tirade enflammée, je suis essoufflée. Nous ne sommes plus qu’à quelques mètres de la porte lorsque… Elle se matérialise devant nous. J’ai l’intime conviction que c’est elle, elle qui a peint les tableaux dans la Salle Répertoire. Que c’est elle, celle qui assassine tout le monde.
(Notez que je dis « elle » par commodité, le nom sous-jacent étant « la personne », mais ce n’est en aucun cas un être féminin, vous allez le voir. Enfin, non, justement, vous n’allez pas le voir, enfin, pas son visage, mais… Zut. J’en ait déjà trop dit.)
C’est un homme. Il est grand. Très grand. Trop grand. Immense !
Il est élégant, habillé d’un costume noir et blanc, avec une queue-de-pie et un nœud papillon rouge, et des chaussures tellement cirées qu’on dirait qu’il a passé trois ans de sa vie à les faire briller, ou alors qu’elles sont allumées avec des ampoules à LED qui ont la même couleur que les bougies du lustre.
Et son visage… Son visage est brouillé. Il est flou. On ne distingue rien de ses traits.
Je sais qu’il nous en veux. Nous ne pouvons plus sortir du Château, il nous barre la route. Je fuie vers la première porte que nous voyons. Elle est assez petite, blanche et arrondie, et il est gravé dessus l’inscription « Corridor Mouvant ». J’entre, Sam sur mes talons, et nous nous retrouvons dans un très long corridor à la forme alambiquée, qui tourne et retourne dans tous les sens, avec des portes partout. Nous nous enfonçons dans le couloir sombre, et j’entends les pas du Majordome qui nous poursuit.
J’ai l’étrange impression que le couloir bouge ! (Eh, quoi, quoi ? Moi ? Abuser des drogues interdites ? Mais, enfin, je ne délire pas ! C’était écrit sur la porteuh !)
Oui, c’est ça ! Il est mouvant. Le tournant derrière nous a disparu, et réapparaît cent mètres plus loin, comme s’il en était ainsi depuis toujours. Amusée, j’entraîne Sam dans tous les sens, et le Majordome a vite fait de se perdre. Nous entendons un cri de rage et un juron que je ne répéterais pas, de peur de blesser vos innocentes oreilles.
Cette histoire de couloir m’a paru vraiment drôle. Je m’effondre contre le mur, épuisée par la fuite, et je pars dans un fou rire irrépressible. (Vous y tenez, à votre histoire de drogue, hein ? Mais moi, je vous le dis, quand on est stressé, ça fait du bien de rigoler un coup.)
Sam me regarde, interloqué, et me demande : « Eh, tu le connais, ce type sans visage ? C’est ton père qui t’énerve, tu essaie de te débarrasser de lui ? » (Des fois, je me demande si ce n’est pas Sam, qui prend de la drogue. Comment peut-il imaginer des trucs aussi tordus ?)
Je lui explique que non, ce n’est pas mon père, que je ne le connais pas, que c’est sans doute, si mon instinct ne me trompe pas, le type qui liquide les gens qui s’aventurent dans le Château et qui a peint les tableau de la Pièce-Répertoire. (beaucoup de « qui », dans cette phrase ».)

Sam, qui a tout compris, propose de continuer l’exploration. Il appuie sur la poignée de la porte la plus proche, une porte rose pâle avec une petite baignoire bleue nuit gravée dessus…

[Voix off : Non, mais tu vois, je savais bien que Sylvie te trompait, mon vieux, tu devrais… Attends, j’te rappelle, je crois que c’est l’heure pour moi de faire mon boulot. A toute ! Bisous, ciao-ciao.
Hum.
La suite, au prochain épisode.]

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