un gars… as un gars…
Carnet de Quelqu’un.
Pièce n°17.
Une fois que je fus entré dans cet ascenseur, j’étais face à une multitude de boutons rouges, jaunes et noirs couverts de poussière. Mais aucun de ces boutons n’était marqué ! Ah si, un seul. Jaune avec une cloche dessinée dessus. Je mis du temps à réfléchir. Puis, selon la logique tordue du château, je décidai d’appuyer sur la cloche.
Aucun sonnerie ne retentit. Au lieu de ça, l’ascenseur en tube ferma ses portes et commença à monter. Avant de passer à l’étage supérieur, je vis la porte se fissurer, puis se briser pour laisser place à mon poursuivant. Heureusement, il n’eut pas le temps de voir l’ascenseur sortir de la pièce.
Le trajet fut long, et je me demandai ainsi si ce château avait une fin. 100 000 pièces, m’avait-on dit avant mon départ. Je devrais donc arriver rapidement… Et effectivement, l’ascenseur s’arrêta… et retomba. Je me mis à hurler. Tant d’horreurs évitées, et il fallait que je meure dans un ascenseur ! Pas question ! J’appuyai sur toute les touches en même temps et l’une d’elle, noire, m’ouvrit la porte.
Je voyais défiler devant moi de centaines de portes, toutes différentes. L’ascenseur ralentit un peu, mais continua sa descente. Il fallait que je sorte.
C’est alors que je vis une plateforme assez grande non loin, par le sol transparent. Je saisis mon sac, et, résigné, me préparai à sauter. Dès qu’un bout de cette pièce arriva, je sautai en avant et me retrouvai, étalé par terre avec la chance d’avoir pu m’amortir avec mon sac. Au loin, j’entendis l’ascenseur s’écraser au sous-sol. Même s’il ne s’était pas fait écraser par le tube, mon ravisseur aura du mal à me trouver, maintenant.
Je me relevais, et vis, sous moi, en lettres fluorescentes :
‘Huitième étage’.