Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE OÙ JE ME SUIS REPOSÉE… ET ENDORMIE
LA PIÈCE OÙ JE ME SUIS REPOSÉE… ET ENDORMIE

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LA PIÈCE OÙ JE ME SUIS REPOSÉE… ET ENDORMIE

Louvelo as Louvelo

Avec un dernier regard aux plantes en pots, je poussai la porte et sortit. Sans que j’aie le temps de prononcer un mot, la porte se referma derrière moi avec un claquement sec.
Ce qui n’est JAMAIS bon signe.
Dans la pièce, il n’y avait rien qu’un petit feu, alimenté par quelques buchettes, qui crépitait joyeusement en éclairant les dalles d’une lueur orangée.
Je levai un sourcil. D’habitude, le château me réservait des défis plus… existants.
Je haussai les épaules. De toute façon, j’étais fatiguée et j’avais faim. Je m’assis tout près du feu, et perdit mon regard dans les flammes.
Les paupières lourdes, je posais mon sac sur le sol, et en sortit un morceau de pain et un carré de chocolat, mon préféré, le noir avec les pelures d’oranges.
Lentement, les yeux à demi fermés, je me mis à grignoter, pour apaiser ma faim. Le morceau de pain disparut vite entre mes dents, mais je m’interdis d’en reprendre un autre : je devais garder mes provisions pour plus tard.
Je sais que je n’aurais jamais dû le faire.
Je sais que j’aurais dû rester sur mes gardes.
Je le sais, mais pourtant…
Mon estomac plein, le feu me réchauffant doucement, je ne tardai pas à fermer les yeux…

Plongeant vers un destin obscur.

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