Tout au bout du bord de l’extrême, derrière les dernières montagnes du Monde, s’élève le Château des 100 000 pièces Les murailles, et les tours et les étages de ce palais s’élèvent, à ce qu’il vous paraît, bien au-delà des nuages, au-dessus des cimes.
LA PIÈCE DISNEY (VOUS N’EN ATTENDIEZ PAS MOINS DE MOI JE PARIE !)
LA PIÈCE DISNEY (VOUS N’EN ATTENDIEZ PAS MOINS DE MOI JE PARIE !)

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LA PIÈCE DISNEY (VOUS N’EN ATTENDIEZ PAS MOINS DE MOI JE PARIE !)

La Mistinguette as La Mistinguette

J’ai entendu parlé, il y a un bon moment, que nombre de mes amis ont décidé d’aller explorer un château étrange, dangereux et dont, dit-on, on ne sort jamais. Mais que me faut-il de plus voyons ! Me suis je dit alors. L’appel de l’aventure est bien trop fort pour moi pour que j’y résiste…

Me voilà donc, dans ce château. Je poussai la première porte de mon expédition…

Celle ci est en joli bois, rose pâle, acueillante. Elle tranche totalement avec le Château en lui même !

Je passai enfin la porte…

Je crus rêver. On m’avait dit que le Château était extraordinaire… Mais j’étais loin d’imaginer… Ca !
Devant moi, une pièce immense, dont je ne vois pas la fin, s’étale sous mes yeux émerveillés. Partout près du plafond, à des distances régulières, il y a des lanternes de vieux lampadaires. C’est la seule chose commune d’un endroit de la pièce à un autre.
Car partout, partout s’étale un monde différent…
A ma droite, dans un espace dont je ne saurai dire la distance, une jungle luxuriante s’offre à mon regard. Il semble faire nuit, la lumière est faible et le plafond est à cet endroit rempli d’étoiles. Près d’une rivière… Non ce n’est pas… Je me frotte les yeux, je ne peux pas y croire ! Oui, près de la rivière, s’éclaboussant, il y a bien Simba et Nala, tout droit sorti du film disney le roi lion.

A ma gauche, assise sur un banc, une jeune fille magnifique, vêtue de lambeaux de ce qui devait être une sublime robe de bal, pleure. Est ce…? Soudain, une vieille dame ronde habillée d’une longe tunique bleue apparait.
Elle discute quelques instants avant d’entamer un chant :
« Boobidi Badidi Boo
C’est d’la magie ou je n’my connait pas
Bobidi badidi Boo  »
Après avoir été entourée de milliers d’étincelles (magique ?) la jeune fille se retrouve cette fois en sublime robe bleue, assez simple mais extrêmement élégante.
Plus de doute possible : c’est bien Cendrillon !

Le reste de la salle est tout aussi magique, illogique. Les distances n’existent plus, chaque scène, correspondant à un film, est totalement indépendante des autres. Ils semblent ne pas me remarquer, et je ne passe pas par les scènes, je reste sur l’allée centrale.

Au fil de mon exploration, je reconnais nombre de film : Bambi joue avec Pan Pan, innocent, Blanche Neige chante dans un coin sur ses rêves de trouver son prince charmant, Alladin et Jasmine volent près du plafond, qui semble démesuré, en tapis volant, Vanellope et Ralph avancent à toute vitesse dans un kart, dans un univers rose bonbon, Tiana rêve de son restaurant… Tout les films Disney semblent être réunis ! Une question plane tout de même… Où est la sortie ?

Car, certes, la pièce est iddylique, mais en aventurière digne de ce nom, je me dois d’explorer d’autres pièces non ?

La pièce semble s’étirer quand tout d’un coup je me retrouve devant le chose la plus belle, la plus étrange et la plus extraordinaire que j’ai jamais vu…

Devant moi, léchant le parquet de l’allée centrale, il y a bien… La mer.
Oui une mer.

Mais elle ressemble à aucune… Assez calme, d’un beau bleu, elle parait sorti d’un dessin animé !
Et au loin…
Un bateau pirate ?!
Un rouquin en collant vert qui vole ?!
Une étincelle à ses côtés ?!

Je reconnais immédiatement le dessin animé qui a bercé mon enfance. Peter Pan !

Je regarde à droite, à gauche, sans y croire. La seule façon de passer, c’est de nager…

Je m’avance dans l’eau, tiède et extrêmement pure (je m’en rends compte en buvant la tasse. Hé, on ne se moque pas !)lorsqu’une voix résonne alors. Elle semble venir de partout à la fois, et n’être que dans ma tête…

« Tu t’apprête à traverser un monde. Tu va bouleverser l’équillibre et en subira les conséquences ! »

La voix est grave, angoissante.

« Heu… Répondis en pensée, entre deux apnées. Je pourrai savoir qui me parle ? »

Un rire fluet retentit alors, qui semble toujours venir de partout, de nulle part et ne s’adresser qu’à moi.

« Ha, j’adore prendre cette voix pour effrayer les aventuriers ! Moi c’est… Heu… Je sais pas trop en fait. La Voix ? Mon objectif c’est de te mettre des bâtons dans les roues, de bien t’embêter et… Je dois oublier quelque chose… Ha oui, je t’aide aussi parfois ! Ce serai dommage que tu meure ! Aller, salut ! »

La Voix s’évanouit, me laissant destabilisé.

Je traverse la mer jusqu’au navire. Je m’apprête à la contourner quand me prend l’envie de voir ce qui se passe à bord. Je grimpe donc et me cache discrètement derrière un tonneau. Malheureusement, j’attire très vite l’attention en faisant tomber par mégarde un tonneau…

« Mouche ! Qui est cette jeune fille habillée bien étrangement ? S’étonna la Capitaine Crochet.
-Hé bien cap’taine je… Je ne sais pas !
-Soit maudit Peter Pan ! »
Peter Pan en question me regarde d’un air intrigué en remettant son chapeau en place. Il vole vers moi et aterrit pile en face de moi.

« Tiens ? Qui est tu toi ? »
Je reste muette.

« en tout cas tu n’est pas très drôle… »

Crochet reprend finalement ses esprits.

« Capturez là ! Hurle t-il d’un air outré »

Ni une, ni deux je coure sur le pont et saute du bateau en un plongeon parfait. Mouvements de bras, mouvements de pieds, je vais aussi vite que je le peux. Crochet, quant à lui, a décidé de me poursuivre en barque. Peter Pan n’est pas visible…

Je m’épuise. Crochet commence à me rattraper quand…
« Je vais t’aider ! »
Peter me prend la main. Un soupçon de poussière de fée plus tard et je flotte dans les airs.

« Viens ! »
Au bout d’un petit moment, je suis arrivée devant une porte. La porte de sortie. Je jette un dernier regard à Crochet, qui s’énerve et hurle des méchancetés à Peter, qui réplique en lui tirant la langue et en entonnant qu’il est un poisson pourri. Je souris, un peu mélancolique et finalement traverse la porte après un signe de main à Peter…

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