Arrietty as Arrietty
[AUSSI APPELLÉ LA PIÈCE AU NOM INTERMINABLE ET SANS FIN (CE QUI REVIENT AU MÊME) OU ENCORE LA PIÈCE OÙ L’EXPLORATRICE VA… CHUUUUUT]
Après avoir survécue à tant de danger, plus rien ne pouvait m’arriver de pire [Du moins, c’était ce que je croyais…].
Je marchais dans le couloir.
Une fenêtre faisait rentrer une lumière éclatante, presque irréelle qui éclairait ce couloir qui ne semblait pas avoir de fin.
J’avancais un long moment, profitant de cet instant qui semblait suspendu au dessu des autres. Mon visage était éclairé par un rayon de soleil.
Après un petit moment, je decidais d’ouvrir une porte au hasard. La porte que j’avais designé était noire. C’était une immence porte de fer et d’acier à l’aspect legerement inquietant. Avalant ma salive j’ouvris la porte et entrais.
A l’interieur tout était blanc, couleur nuage. Du brouillard m’empechait de voir à plus d’un mètre devant moi. Essayant d’écarter les filets de brumes j’eu soudain l’impression de rentrer ma main dans un océan glacial, inhumain, parsemé d’icebergs blancs. Une voix se fit entendre :
– Vous gênez pas hein !
Stupéfaite, je demandais :
– Il… Il y a quelqu’un ici ?
La voix trainante ce fit de nouveau entendre :
– Ben oui, vous parlez pas tout seul ! J’existe ! Enfin… j’existe… Facon de parler.
Penée par ce que l’inconnu disait, je ne pus m’empêcher de dire :
– Voyons, ne parler pas comme ça. C’est la vie !
– La vie ? Ne prononcé pas ce mot. La vie ! Pff !
Apparut alors une ombre noire qui me regarda de ses yeux vitreux.
– Enchantée. Façon de parler bien sûr. Je n’ai aucun plaisir à vous voir.
– Heu… Vous êtes un fantôme ?
– Nan. Une âme en peine.
À ces mots, dix nouvelles ombres apparurent. Toute étaient passablement désespérées.
-Vous savez, la vie n’est que douleur dit une ombre
– Le soleil n’est qu’un leurre… rajouta une seconde
– Tout n’est qu’un énorme piège… rencheri une autre.
Petit à petit, la vie me parraissait fade, sombre et desesperé.
Pourquoi ? Pourquoi étais-je là ? C’étais si… Triste.
Tout à coup, alors que je sombrait dans le noir, le rayon de soleil du couloir me revint en mémoire.
Non ! La vie n’est pas triste si des moments comme cela existe !
Je courus jusqu’à la porte et sortit. Hors d’haleine, je m’appuya sur la porte pour écrire :
« Cahier de Mona :
Rez-de chaussée – Quatre-vingt-quatrième porte – Âmes en peine – A ÉVITER ! »