Rouge comme le ciel as rouge comme le ciel
J’étais devant une porte .
Une porte délabrée ; qui avait été rongée par le temps et dont les énormes clous rouillés grinçaient au moindre mouvement .
A cet endroit la du château le plafond menaçait sans cesse de s’écrouler a chacun de mes pas il tremblait et faisait apparaitre de nouvelles fissures .
Je n’avait pas le choix .
M’armant de mes deux mains je m’arcboutait contre la porte qui céda . Elle s’écroula et dans un nuage de sciure de bois et de poussière ; le plafond s’effondra ; lui aussi .
il était temps .
Toussotant et ; j’entrepris d’explorer la pièce .
de grandes tentures miteuse étaient accrochées au murs ; les tapisseries moisissaient et décoloraient .
A peine avait-je constaté le mot tapisserie qu’il m’échappa .
la pièce retrouvait ses couleurs rajeunissait a vue d’œil .
les meubles étaient cirés ; le parquet astiqué et a peine avait-je vu tout cela qu’a nouveau les choses se couvraient de poussières et
perdaient leurs couleurs .
moi même je me demandait qui était-je pour entrer dans cette pièce et aussitôt je constatait .
Je constatait que je ne savait plus qui j’étais
ni mon age ; ni ou j’étais .
je ne savait rien a part penser t je savait aussi que cette pièce venait de me faire perdre tous mes souvenirs .
je clignait des yeux je me pincait ; ce n’était pas un reve mais un cauchemar ; un cauchemar bien réel .
je hurlait ; j’appelait au secours mais je savait .
je savait que personne ne viendrait .
je me mit alors a courir et a courir sans rencontrer aucun obstacle .
je me retrouvait sur un palier . le palier ou je m’était trouvée juste avant de défoncer la porte .
je m’enfuir et me jurait que je ne retournerait jamais dans cette partie du château ; la pièce de l’oubli et ses congénères de pièces .
un rire clair et moqueur sortit alors des murs ; un rie cruel ; prêt a vous en faire baver juste pour le plaisir .