jta as jta
Des oiseaux ! Des milliers de millions de milliards d’oiseaux ! Des colibris, des merles, des toucans, des rouges-gorges, des poules, des flamand roses, des cigognes… Tous n’est dans la pièce que piaillements et battements d’ailes. Des plumes multicolores volettent autour de moi. Une espèce de boue du marron au vert kaki recouvre le sol. J’ai un haut-le-cœur en comprenant ce que c’est. A tâtons, je cherche la poignée de la porte… Et me rends compte avec effroi qu’elle a disparue ! C’est alors que les murs tremblent, comme secoués d’un spasme nerveux. Je réalise que le château rit… Mais non ! C’est absurde ! Quoi que…
Je me résigne donc à traverser la mer marronâtre. Je retiens ma respiration, ne la relâchant que pour reprendre haleine à travers un pan de tissu. Enfin arrivée devant la port, je l’ouvre et quitte la pièce aux oiseaux. Je me rappelle enfin l’inscription de la porte noire : « Ce n’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule. Pierre Dac » Effectivement…