Diablo91 as Diablo91
Après être restée inconsciente pendant je ne sais combien de temps, je finis par rouvrir mes yeux, tout doucement. La douleur qui avait envahi mon bras auparavant avait disparu, et j’eus, à ce moment précis, la confortable sensation que tout cela n’avait été qu’un abominable cauchemar. Mais alors que cette vision de sang dégoulinant sur le carrelage me revenait à l’esprit, mon stress reprit le dessus. Avais-je réellement échoué ? Je tentai de me rassurer en me disant que ce n’était surement que du bluff de la part d’un mauvais plaisantin, mais au fond de moi le doute persistait. Je tournai doucement la tête et restai horrifiée devant mon bras qui n’était désormais plus que quelques os reliés. Je tentai de me relever, et compris vite que ce bras n’avait rien d’humain, car il pouvait encore bouger ! Et moi ? Etais je encore humaine, au moins, ou alors avais-je déjà péri ? Je ne saurais pas dire, mais je m’estimais déjà heureuse de pouvoir continuer mon excursion dans ce château infernal, que je sois morte ou vivante. En parlant de château…. La pièce dans laquelle je me trouvais était une cuisine. Une cuisine….Tout à fait banale. Je me sentis rassurée, tout d’un coup. Rien ne semblait vouloir ma peau, cette fois ci. Aussi, je me dirigeai vers le frigo, et en sortis un immense Kebab…J’en avais l’eau à la bouche ! Depuis combien de temps n’avais je pas mangé ? Je me mis alors en tête de chercher une canette de Coca Cola, et à ma grande joie, constatai que le frigo en était plein ! Enfin, je ne me suis pas trop empiffrée, quand même, car je tiens à ne pas grossir (enfin….pas maigrir non plus, hein !) . Une idée me vint alors à l’esprit : pourquoi ne pas emmener avec moi de la nourriture ? Je rouvris alors le frigo, toute enjouée, et pris une vingtaine de canettes de Coca Cola (Comment je les ai mises dans mon si petit sac ? Héhé, mais je vous le dirai pas, c’est un secret….) et un grand bol plein de salade qui traînait au fond du frigo , puis je décidai de dormir un peu avant mon départ.
Je ne saurais dire combien de temps j’ai dormi, mais à mon réveil, un bonhomme boudiné m’attendait. Le cuisinier ? C’est seulement au moment où j’aperçus l’immense casserole destinée à m’assommer qu’il tenait dans ses mains que j’entrepris de prendre mes jambes (et le Coca Cola) à mon cou. Je sprintai vers la porte, lorsque je me la pris en pleine face. Le visage rouge pivoine, je m’empressai de me relever, et la franchis de justesse, la claquant derrière moi. Adieu, cuisine !